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21 décembre 2020 1 21 /12 /décembre /2020 10:11

François violoncelliste à l'ONPL nous offre une page musicale du calendrier de l'avent. JOUR 14

Joyeux Noel

 

A quelques jours de cette fin d’année exceptionnelle

Oui exceptionnelle

Utiliser un qualificatif plus solennel

Serait en décalage avec cette situation surnaturelle.

Dans un monde devenu, virtuel, irréel ou atemporel.

Mise à rude épreuve des cerveaux de nos intellectuels.

Qui s’en donne à cœur joie dans le conflictuel.

Frisant et surfant souvent sur le correctionnel.

Alors que nous citoyens lambda visons un bonheur matériel.

Luttant chaque jour pour éviter des voies artificielles.

Dans cette année de joie, de peines, de tourments de souffrances corporelles.

L’envie d’une tour de Babel.

Temple de la fondation de la terre et du ciel.

Diversité des plaisirs fraternels et charnels.

En 2021 voire enfin le bout du tunnel.

Ensemble dans un objectif plus fusionnel qu’individuel.

Et en ce 24 décembre nous souhaiter un joyeux Noël.

En partageant à six cette soirée traditionnelle.

Stéphane

Méli-mélo de Saint-Jacques Gambas en persillade crème champignons et jus de cuisson.

 

Voici aujourd’hui une recette un peu plus élaborée, je dirais même de fêtes. Et cela tombe bien car je l’ai réalisé à l’occasion de mon anniversaire ce week-end.

Le budget pour cette recette est certes plus onéreux que pour les précédentes, mais il y a au final un plat qui ne peut satisfaire tous les amateurs de fruits de mer.

Je vais partir pour une recette pour 4 personnes

Les ingrédients :

*Au moins 3 gambas et 3 noix de Saint-Jacques pour une personne. Les gambas seront achetées surgelées (label rouge ou Bio, vu la qualité de nos océans !!!!). Pour les Saint-Jacques c’est la saison donc de la fraiche.

*1 kg de champignons de Paris.

*25 cl de crème fraiche épaisse.

*1 cube persillade Bio, 3 gousses d’ail et 3 échalotes.

*Huile de sésame.

*Beurre pour la cuisson de l’ensemble.

C’est une recette qui ne demande pas trop d’ingrédients pour un résultat qui je l’espère sera à votre gout. Les cubes de bouillon que je préconise régulièrement sont très utilisés dans les grandes cuisines, ils apportent des compléments de saveur à la cuisson et renforce la qualité final .

Dans un premier temps une fois les gambas décongelées, récupérer les têtes, elles vont nous servir pour le bouillon. A l’aide d’un couteau bien aiguisé ouvrir le dos ou le dessus des gambas pour retirer le viscère marron qui la traverse. Votre gamba bien taillée donne de l’allure dans l’assiette. Mettre vos gambas sur un sopalin salez légèrement et enduisez avec un pinceau culinaire, les gambas de sésame.

Faire chauffer doucement le bouillon de tête de gambas n’hésitez pas dans l’assaisonnement, piment d’Espelette ou poivre 5 baies ou aneth etc. à votre bon vouloir culinaire, le mélange d’épices ne nuira pas au résultat final dans les saveurs et parfums dégagés de votre plat.

Ce bouillon je vais l’utiliser aussi pour faire pocher mes coquilles, une fois bien nettoyées ; environ 5 minutes. Bien égoutter après cette opération.

Une fois le bouillon refroidis, je récupère l’intérieur des têtes et je filtre le jus de cuisson pour récupérer l’assaisonnement et les particules mangeables. Je conserve 10 cl de bouillon.

Dans une grande poêle je fais suer les champignons émincés finement pour en retirer l’eau et j’ajoute ail et échalotes émincés sans utiliser de matières grasses.

Maintenant nous allons passer à la dernière opération : la cuisson de tous nos ingrédients.

Utilisez la plus grande poêle en votre possession et mettez le beurre à fondre doucement, ensuite jetez y les champignons et faites rissoler tranquillement.

Tranquillement, doucement sont les 2 mamelles de la réussite de cette recette. Pourquoi les 2 mamelles, il me semble que dans notre histoire, il y avait un adage du genre : labourage et pâturage etc. etc. Aujourd’hui je réactualise ce dicton sans prétentions. !!!!

Les champignons une fois rissolés, mettez-les de côté et si possible un peu au chaud. Forcez légèrement sur le feu et faites revenir les gambas et Saint-Jacques jusqu’à qu’elles deviennent légèrement couleur caramel. Faire bien attention, tout l’art de cette recette réside dans la justesse de cuisson.

A mi-cuisson ajoutez le jus, la crème et la chair du bouillon avec l’assaisonnement et mélanger dans la poêle en baissant le feu et y incorporer les champignons sans les mélanger avec.

C’est prêt, à vous de trouver une belle harmonie de présentation d’assiette et je suis que votre imagination est sans limites. Pour vous aider une esquisse de simulation de présentation : avec un emporte-pièce rond, déposer les champignons au centre sur le dessus posez une gamba par exemple. A vous de construire la suite, on peut parler de construction : la cuisine n’est-elle pas l’échafaudage d’un ensemble de composants de toutes nos envies ; encore un peu de méditation et de philosophie en ce début ou fin de de semaine, et félicitations pour votre réussite dans l’élaboration de ce plat raffiné.

A apprécier sans modération avec un Bourgogne Aligoté ou un Sancerre blanc ou rosé.

A bientôt pour d’autres aventures culinaires.

Stéphane

Croissance, progrès etc...

Depuis quelques décennies, tous les économistes considèrent qu’une société saine et moderne est une société en expansion.

Le thermomètre de mesure de la santé de toute structure :

État entreprise masse salariale ; et ce sacré taux de croissance. (Qui a eu cette idée folle, un jour de l’inventer !!!!!) Non ce n’est pas ce sacré Charlemagne.

Aujourd’hui on fonce tête baissée, en développant toutes les technologies possibles et inimaginables afin d’apporter du « bien être » à la population. Sans se préoccuper le plus souvent des répercutions et des risques encourus (ou du moins en les minimisant) ; la question posée est : Le temps est-il venu de freiner ce phénomène avant qu’il nous déborde et nous fasse sombrer ? Sombrer le mot est sans doute fort mais il suffit de voir les résultats sur notre planète pour ne pas dresser un bilan alarmiste.

Je me souviens, fin des années 1960, lorsqu’avec mes parents nous avons emménagé dans ce que l’on appelait à cette époque un H.L.M. C’était le bonheur de découvrir : le chauffage central, l’eau chaude au robinet, le parquet en bois, la douche et le lavabo. Le confort moderne avait du bon, quand on avait vécu modestement, ce luxe était le bienvenu. Pour pouvoir accéder au système de communication comme le téléphone ; il fallait attendre au moins trois ans, Pour la télévision en noir et blanc, on se contentait d’une ou deux chaines.

La patiente rythmait notre quotidien à contrario du « tout, tout de suite » actuel.

Loin de moi la nostalgie ou le côté « ancien combattant « qui pourrait dominer mes propos et du style : C’était mieux avant, ; comme le dit la chanson. Je suis de cette génération, ou les 50 dernières années ; nous ont fait basculer de la simplicité ; au confort moderne multimédias extrémiste. Ou l’on a vu grandir autour de nous, une multitude de créations : techniques, informatiques, structurelles etc. etc., pour soi-disant accompagner notre évolution. Une accélération conséquente non sans danger pour notre santé, et créant des situations alarmistes.

Le grand saut pour ma génération.

Pourrions-nous reprocher, devrions nous blâmer, répudier les inventeurs de génies, les précurseurs, les créateurs ; qui ont marqué notre histoire ? Est-ce de leurs fautes si aujourd’hui l’utilisation, de ce qui devait améliorer nos conditions de vie et nous la rende plus confortable ; sont devenus par des transformations actualisées : Objets de performance et de productivité. Jusqu’à en devenir des prédateurs néfastes pour notre environnement.

L’expansion économique ne saurait avoir d’avenir durable, sans un équilibre des forces. Je m’explique : Une société, une nation ou une travailleuse, un travailleur ne puissent vivre en harmonie avec le milieu où ils évoluent. Et qui surtout n’entament pas le bien-être de chacun.

Le mot d’ordre est : Harmonie.

Le jour où nos dirigeants n’éprouveront plus ce sentiment de supériorité, l’être humain sera certainement plus en phase avec son milieu naturel. L’homme sera en homéostasie avec son environnement et l’univers, c’est-à-dire qu’il aura réussi à maintenir l’équilibre de son milieu intérieur quelles que soient les contraintes externes. L’homme ne se projettera plus dans un futur trop lointain, mais se fixera des objectifs à plus court terme.

En conclusion et même si le sujet reste vaste à traiter ; je prendrais un dernier exemple. Quels besoins avons-nous d’engager des sommes colossales pour découvrir d’autres planètes ? Le budget Français pour la conquête de l’espace est cette année de 590 millions d’€, mais rien à côté de la NASA : 14,4 milliards d’€ !!!! Cela n’engage que moi cet exemple, mais pour quelle raison les hommes ont-ils marché sur la lune en 1969 à l’époque de la guerre froide ? Exclusivement pour assouvir et assoir un pouvoir mondial.

On ne peut ignorer ou supprimer le progrès, ni la croissance, seulement les utiliser avec parcimonie en gérant et hiérarchisant les priorités. Il est encore temps de vivre dans le présent et de protéger notre patrimoine mis à notre disposition. Nous ne sommes que de passage sur cette terre, laissons aux générations futures l’espoir d’un avenir serein.

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  • Groupe trailer 44
  •    Groupe vétéran  au sein de la section du Racing Club de Nantes à St Julien de Concelles .Nous préparons nos courses avec des objectifs communs et avec des athlètes de tous niveaux.Sport et convivialité sont les maîtres mots.
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